Lors du IIIe Congrès Latino-américain et Caribéen sur les Aires Protégées, les peuples autochtones ont présenté leurs revendications concernant la conservation et les aires protégées. La Coordination des Organisations Autochtones du Bassin Amazonien (COICA), l’Alliance Méso-américaine des Peuples et Forêts (AMPB) et l’Articulation des Peuples Autochtones du Brésil (APIB) ont demandé une participation active dans la gestion des aires protégées qui chevauchent leurs territoires, et ont clairement exprimé ses exigences dans chacune de leurs interventions lors du congrès (Lima, 14 au 17 octobre).
Être les protagonistes et non les spectateurs, puisque leurs territoires ont fait l’objet de conservation par les États et les organisations civiles. Les dirigeants soulignent la nécessité urgente de respecter l’autodétermination des peuples autochtones dans la gestion des aires protégées qui chevauchent leurs territoires.En ce sens, Tuntiak Katan, vice-coordinateur du COICA et représentant de l’Alliance Globale des Collectivités Territoriales a adressé un message clair et applaudi lors de la cérémonie d’ouverture du Congrès: « J’appelle à des initiatives concrètes : restitution, réparation et reconnaissance légale des territoires des peuples autochtones pour la perpétuité. Ces territoires ne profitent pas seulement aux peuples autochtones, mais à toute l’humanité”, a déclaré Tuntiak Katan.
Téléchargez ici la Déclaration conjointe des peuples autochtones d’Abya Yala (PDF, 2 pages)
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